Un réparateur vélo ambulant à Tours

*Cha Bougeard sur son biporteur – Crédit image : Poney Fringant*

Votre vélo a besoin d’une consultation sur place ! Contactez sans attendre l’entreprise de réparation de vélo ambulante Poney Fringant !
L’entreprise Poney Fringant a été créée en novembre 2024 par Cha Bougeard.
Cha est un jeune entrepreneur qui se déplace en vélo-cargo jusqu’à votre domicile ou sur votre lieu de travail afin de réparer votre vélo.
Précision : « entreprise » est à mettre entre guillemets, car Cha est membre de la CAE Odyssee Creation (coopérative d’activités et d’emploi, c’est une alternative au statut d’auto-entrepreneur dans le cadre sécurisant d’un collectif d’entrepreneurs multi-activités).

Cha se déplace de la Riche à Saint-Pierre-des-Corps en passant par Tours Centre.
Il ne monte pas l’avenue de la Tranchée ni la côte de Joué-Lès-Tours, car pour l’instant, il a fait le choix d’un biporteur sans assistance électrique.
Il intervient à domicile du mardi au dimanche et est présent au marché de Velpeau les 1ers et 3e dimanche du mois, et celui de Rabelais les 2d et 4e dimanche du mois. Suivez-le sur Instagram ou Facebook pour être tenu au courant !
Site web : www.poneyfringant.com
Il est présent sur Facebook, Instagram et LinkedIn
Ses coordonnées : 06 08 08 81 66
[email protected]

*Cha en train de réparer le vélo d’une dame dans la rue de la Sellerie à Tours – Crédit image : Benoît Bourdache*

Concernant la tarification de ses interventions, à la suite à son expérience associative, Cha a mis en place des forfaits solidaires afin d’être le plus accessible possible.

Pourquoi Cha s’est lancé dans l’activité de réparation de vélo ?

Cha n’a jamais été un grand sportif ou un fan de cyclisme et voyais le vélo comme un simple moyen de déplacement.
Il a commencé à pédaler au quotidien lors du Covid, et puis cette façon de se déplacer est restée. Il ne voulait pas s’engager dans l’achat d’une voiture pour des raisons écologiques et financières. Lors du Covid, le vélo a pris pour Cha une dimension supplémentaire. Il a participé à sauver sa santé mentale ! Hé oui, c’était pour lui un moyen d’évasion et de relaxation salvateur. Cha a ensuite développé sa pratique du vélo en faisant des randonnées à vélo le long de la Loire et du Cher, parfois pour aller voir de la famille jusqu’à une quarantaine de kilomètres. Il a appris à devenir autonome en réparation pour gagner en tranquillité lors de ses grands trajets.
Et comme à cette période, il cherchait à faire un métier manuel en lien avec la transition écologique, mais sans trop savoir quoi faire, c’est finalement sa passion du vélo et le conseil d’une amie qui avait fait une formation en mécanique cycle qui l’ont guidé vers ce métier.
Cha a ainsi suivi une formation en mécanique vélo au CFA de la CMA de Joué-lès-Tours.

*Biporteur Botch de Cha en version dépanneuse !- Crédit image : Poney Fringant*

Pourquoi Cha a t’il fait le choix de la cyclo mobilité professionnelle ?
Il est engagé dans la transition écologique depuis plusieurs années et a participé à des groupes d’action citoyenne contre le dérèglement climatique, donc choisir un mode de déplacement propre était en cohérence avec sa démarche.
Pour lui les avantages de ce mode de déplacement correspondent à ses besoins : faible investissement, facilité de stationnement, légèreté, maniabilité, solidité, forte capacité d’emport, exemplarité et activité physique pour se dépenser.

Cha a remarqué que le vélo-cargo avait un vrai capital sympathie dans la rue et auprès de ses clients.

Il a d’ailleurs choisi un cadre peint en rose bonbon afin de rendre son vélo-cargo bien flashy et visible.
Cela attire l’oeil et lui permet d’éveiller la curiosité des passants dans la rue lorsqu’il réalise une prestation.
Il profite de cette occasion pour distribuer une carte de visite aux personnes qui l’interrogent.

Cha a choisi un biporteur mécanique de la marque Botch (a ne pas confondre avec Bosch), modèle Chtok (qui signifie solide en langage du sud), 8 vitesses – mono plateau, pneus en 26″, avec une caisse en aluminium. Poids à vide 30 kg, poids total en charge 200 kg. Le biporteur est fabriqué à Toulouse, a partir d’un cadre de VTT. C’est l’aspect artisanat français et écologique de Botch qui l’a séduit.
Cha a investi environ 4000 € et a monté lui-même le cargo. Il est en attente de l’aide nationale de 1000 € pour les particuliers.
Il a équipé son vélo d’un freinage hybride (tirage mécanique/étrier hydraulique de Juin tech) : moins efficace qu’un frein hydraulique, mais plus progressif et donc moins dangereux notamment sur sol mouillé. Le freinage est suffisant vu le terrain plat qu’il parcoure, et Cha recherche surtout la résilience en cas de panne.

Dans la caisse de son vélo, Cha range des outils, des accessoires, des pièces de rechange le tout pour environ 50 kg et 150 litres.
Il place le pied d’atelier sur le dessus de la caisse et parfois des pneus en plus.

*Matériel transporté – Crédit image : Poney Fringant*

Il a même déjà transporté son chat sur la caisse (il va bien rassurez-vous).

Conseils donnés par Cha à une personne qui projette de devenir cyclo entrepreneur:
– s’organiser sur la logistique et la gestion de stock principalement. Le reste se fait bien.

Cha a décidé de rejoindre l’association Les Boîtes à Vélo – Tours dans une posture militante : il faut plus de pros à vélo !
Il souhaite aider à aller dans cette direction. Les Boîtes à Vélo, c’est intéressant pour échanger entre cyclo entrepreneurs. Lorsque il hésitait entre un vélo-cargo d’occasion et un neuf, s’il avait eu contact avec d’autres cyclo entrepreneurs, il se rend compte que cela l’aurait beaucoup aidé dans sa prise de décision !

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